mardi 13 avril 2010

L’Italie de mars 2010 dans l’œil de Nando Pagnoncelli (Le blog de Eric Valmir)

Le correspondant en Italie pour Radio France s’est attardé sur notre sujet. Il l’a traité à travers son blog, où il tente "de comprendre l’Italie à travers ses nuances". Eric Valmir a évidemment évoqué en détails les élections régionales, mais il a également réalisé un entretien avec un professionnel de l’étude politique, Nando Pagnoncelli. Cet article a pour but de montrer l’image de l’Italie en mars 2010. Un paragraphe traite d’ailleurs de la censure de l’émission politique Annozero du vendredi 26 mars sur la Rai. C’est une manière originale de parler d’un thème, au lieu de rapporter simplement les faits. Eric Valmir a également utilisé son sujet sur les ondes de Radio France, car il a écrit sur son blog : "on entendra sa voix sur les antennes de Radio France aujourd’hui ou demain" (ndlr vendredi 26 mars ou samedi 27 mars). Le sujet, sous forme d’interview, est intitulé "L’Italie de mars 2010 dans l’œil de Nando Pagnoncelli". Il a été posté le vendredi 26 mars.

Nando Pagnoncelli, professionnel de l’étude politique en Italie, est enseignant à l’université catholique de Milan mais aussi le Directeur de l’Ipsos Public Affairs (institut d’études d’opinion ndlr). Il est par ailleurs vice-président de l’Assirm (institut national des études de marché). Eric Valmir indique d’ailleurs que les grandes lignes de l’entretien émanent des études et enquêtes d’opinion de Nando Pagnoncelli.

Plusieurs thèmes sont abordés dans cet entretien : la corruption, la crise économique et le risque d’abstention, les stratégies de campagnes de Silvio Berlusconi, comment faudra-t-il analyser les résultats des élections régionales, le vote catholique et Silvio Berlusconi en terme électoral.

Après avoir parlé de la corruption qui génère une apathie dans l’opinion publique et de la probable abstention des Italiens lors élections régionales, expliquée par le fait que leurs préoccupations principales sont l’emploi et le chômage, Nando Pagnoncelli évoque les stratégies de campagne de Silvio Berlusconi. Il a constaté que le Président du Conseil a haussé le ton ces dernières semaines. Par le passé, cette touche plus agressive de Berlusconi avait fonctionné, mais cette fois-ci, le professionnel de l’étude politique doute de cette stratégie : "L’électorat semble se détourner de la figure de Silvio Berlusconi". C’est ici que Nango Pagnoncelli aborde le sujet de la fermeture des émissions politiques pendant la campagne sur la Rai. Selon les sondages, "un tiers des électeurs de Silvio Berlusconi a désavoué cette décision. C’est énorme et c’est une nouveauté", déclare-t-il. Il rappelle toutefois que ces talk shows n’ont aucune influence sur les votes. Il ajoute que "ces émissions ne servent pas à convaincre des citoyens électeurs mais à galvaniser ceux de son propre camp. Les téléspectateurs d’Annozero, Matrix, Ballarò et Porta a Porta ont un intérêt pour la politique largement supérieur à la moyenne nationale. Ils savent déjà pour qui ils vont voter. Ils suivent ces émissions pour renforces leur convictions".

On constate ici une nouvelle manière d’aborder le thème de la fermeture des débats politiques télévisés pendant la campagne électorale. Par cet entretien d’un professionnel de l’étude politique, on découvre une analyse poussée du problème. On apprend surtout des informations différentes, qui sont appuyées par des études qui ont été réalisées à l’aide de sondages d’opinion. Le thème abordé est le même, mais traité sous un autre angle. L’œil affuté de Nando Pagnoncelli permet de mieux comprendre le mois de mars 2010 en Italie, période d’élections régionales. Eric Valmir conclut son article en déclarant que cette rencontre avec Nando Pagnoncelli "fut une bouffée d’oxygène au milieu d’une campagne étouffante et agressive".

Comme sur tout blog, les internautes peuvent laisser des commentaires. Seuls, deux internautes en ont déposé un concernant cette entrevue. On remarque que les deux commentaires sont très positifs. Cet article semble avoir aidé les lecteurs à mieux comprendre la problématique en cette période d’élections régionales.

Lien pour lire l'article de Eric Valmir "L'Italie de mars 2010 dans l'oeil de Nando Pagnoncelli"


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